Gestion des espaces naturels

La gestion des terrains du conservatoire du littoral

La gestion du site du Conservatoire du littoral est une compétence communale, qui œuvre activement en faveur de l’environnement pour protéger les espaces boisés, d’une part des incendies, mais aussi de l’urbanisation galopante qui frappe le littoral Varois.

Le site des Petites Maures se situe sur le territoire de Roquebrune-sur-Argens, commune littorale du Var. Sa superficie est de 10 610 hectares, dont 8 000 hectares d’espaces boisés, et elle possède 7 km de côte.

Situation géographique
Le site constitue la limite Nord-Est du Massif des Maures, correspondant au Sud-Est de la Commune. Ce sont 582 hectares qui appartiennent au Conservatoire du littoral.

Ce territoire est limité :
– Au Sud-Ouest et à l’Est, par les zones urbanisées des Issambres et de Saint-Aygulf
– Au Nord-Ouest, par la départementale n°8 dite du col du Bougnon
– Au Nord-Est, par la fin de la plaine de l’Argens, à vocation agricole (vigne, maraîchage) et les étangs de Villepey, l’une des deux zones humides du Var, propriété du Conservatoire

Protection des forêts du littoral des Issambres

Roquebrune-sur-Argens fait appel au conservatoire du littoral

La commune voulait faire bénéficier le versant du littoral des Petites Maures, considéré comme un poumon vert aux Issambres, d’une protection définitive du Conservatoire du Littoral, contre les constructions et les incendies. Dans le cadre de cette démarche de protection du patrimoine forestier, initiée en 2004, le site des Petites Maures fait l’objet d’un dossier préalable à Déclaration d’Utilité Publique (D.U.P.), qui constitue l’une des dernières étapes administratives avant les acquisitions à l’amiable ou les expropriations.

A Roquebrune-sur-Argens, 509 hectares avaient déjà été rendus inconstructibles et intégrés au Patrimoine du Conservatoire du Littoral (266 hectares sur le versant du fleuve “la Gaillarde”, 8 hectares sur le Vallon de la Gaillarde et 235 hectares sur les Petites Maures). La commune a souhaité y ajouter 300 hectares supplémentaires du versant littoral du massif des Petites Maures, y compris la parcelle dite BEUCKELAERS, en vue de porter à 800 hectares l’espace public ainsi protégé, mais aussi géré par la commune de Roquebrune-sur-Argens.

L’unique solution de protection durable des Petites Maures est la maîtrise foncière publique par le Conservatoire du Littoral, véritable garant de leur conservation, sachant que les documents d’urbanisme peuvent sinon être révisés par les municipalités successives et que la loi “littoral” peut être amendée.

La protection de cette zone, au patrimoine naturel remarquable, consiste à la soustraire définitivement de l’urbanisation et à prévenir les incendies, la commune gérant les terrains du Conservatoire du Littoral et engageant les travaux nécessaires de défense incendie pour les pompiers et les C.C.F.F., et notamment le débroussaillement des pare-feux. Enfin, elle consiste à intégrer des parcelles à l’espace public, avec la possibilité d’y aménager des promenades, organiser des balades nature commentées, etc.

Un acte majeur pour la protection du patrimoine naturel
Cette démarche municipale revêt un caractère exceptionnel. Il s’agit de constituer un espace protégé global et cohérent sur le massif des Petites Maures. C’est véritablement un choix de société, qui déterminera l’avenir du versant littoral des Petites Maures: urbanisation ou protection.
Il s’agit aussi, pour le Conservatoire du Littoral, d’étendre au maximum son périmètre d’acquisitions foncières. Pour ce faire, le recours à une D.U.P.  est une procédure assez inédite en la matière, puisque l’utilité publique prend là un axe de développement durable: on peut aller jusqu’à l’expropriation pour protéger le site en lui-même, tel qu’il est.

La population roquebrunoise informée et consultée
Le projet a été exposé par la municipalité lors d’une réunion d’information qui a attiré beaucoup de monde. L’intérêt de la population s’est confirmé au cours de l’enquête publique qui s’est déroulée du 15 novembre au 5 décembre 2007 à la mairie annexe des Issambres, pour recueillir l’avis de la population sur ce projet d’acquisitions foncières par le Conservatoire du Littoral.
Le Maire remercie tous les concitoyens qui se sont mobilisés massivement à ses côtés dans ce dossier capital pour notre patrimoine forestier.

Télécharger le dossier de presse sur la protection des forêts du littoral des Issambres 

Télécharger le rapport d’activités 2009 du comité de gestion du Conservatoire du Littoral

Le site classé du Rocher de Roquebrune

Le site du rocher de Roquebrune-sur-Argens est un massif isolé, qui se dresse au-dessus de la plaine de l’Argens sur 6 km2 et à 376 m d’altitude. Cette masse rocheuse brun rouge est emblématique de la Commune de Roquebrune-sur-Argens. Il a donné d’ailleurs son nom à la Commune.

Télécharger la présentation du Rocher de Roquebrune

Les reboisements suite aux incendies

La forêt Raphèle

Des travaux d’évacuation, de broyage de bois brûlé ont été exécutés sur la partie de la communale de Raphèle qui avait été détruite lors de l’incendie du 5 juillet 2005. La commune de Roquebrune-sur-Argens, en partenariat avec l’Institut pour la Forêt Méditerranéenne, le SIVOM du Pays des Maures et l’association Roquebrune Amitié, s’est engagée dans une vaste opération de réhabilitation de la forêt Raphèle, afin de rendre à ce site exceptionnel toute sa magnificence.

Les travaux préparatoires réalisés à la charge de la commune
Sur les 15 hectares de forêt, 5 hectares ont brûlé totalement et les 10 hectares restant n’ont été touché que partiellement. Des travaux de broyage ont été réalisés sur l’ensemble du site et les arbres épargnés ont été élagués pour favoriser leur régénérescence. Les arbres calcinés ont été transformés en plaquette forestières, permettant d’alimenter des chaudières de la région. Cette action a permis de donner une seconde vie à ces arbres, tout en diminuant le coût des travaux via le débouché économique que cela représente.

Les élèves de l’école de la Bouverie mis à contribution
Entre 2006, 2007 et 2008, les écoliers de la Bouverie ont participé au reboisement de la forêt Raphèle en replantant des petits pins sur par loin de 5 hectares.
En réhabilitant ainsi la forêt Raphèle, nos minots ont contribué à protéger le patrimoine écologique et forestier communal, tout en valorisant le cadre de vie à la Bouverie, tant pour ses habitants et les promeneurs, que la faune.

De nouveaux partenaires pour la commune en matière de reboisement
Les demandes auprès du Conseil Général et du Conseil Régional pour entreprendre les travaux de restauration de ces terrains incendiés sont restées sans effet. La municipalité a donc choisi d’entreprendre les travaux nécessaires par elle-même, sous la maîtrise d’œuvre du SIVOM du Pays des Maures qui en assure la coordination, en partenariat avec l’association Roquebrune Amitié, qui a proposé à la commune un don de ses adhérents pour un projet de reboisement, et avec un nouveau partenaire spécialisé dans les actions de reboisement, l’Institut pour la Forêt Méditerranéenne.

Les Petites Maures

Avec les incendies de l’été 2003, la forêt des Petites Maures, propriété du Conservatoire du Littoral, a été fortement touchée par les flammes. Après des travaux de grandes envergures pour protéger le site contre l’érosion et favoriser sa régénération, certains lieux notables ont été choisis pour faire l’objet d’une replantation. Ainsi, la ruine des 4 vents et la ruine de Roqueyrol se sont vues agrémentées respectivement de figuiers et d’oliviers. Entre 2004 et 2006, nos écoliers  Roquebrunois se sont relayés  pour participer au reboisement de ce site exceptionnel.

Les cours d’eau

L’entretien des cours d’eau non domaniaux


En réponse à de nombreuses demandes des administrés, la commune a mis en place une politique d’information et de prévention sur la gestion des cours d’eau non domaniaux. Les propriétaires d’un terrain riverain d’un cours d’eau non domanial sont tenus d’en assurer l’entretien selon les préconisations suivantes ( article L. 215-14 du Code de l’Environnement) :

  • Entretenir la berge par élagage et recépage de la végétation arborée (pas d’arrachage).
  • Enlever les embâcles et débris, flottants ou non, afin de maintenir l’écoulement naturel des eaux, et d’assurer la bonne tenue des berges.

Télécharger le guide du riverain


Pour plus de renseignements sur les cours d’eau, contacter l’ECCA : 04 94 19 31 00